Il y a des rencontres qui semblent être déjàprogrammées par la vietant elles nous semblent naturelles, comme si l’on seconnaissait déjà depuis longtemps, desrencontres comme des retrouvailles.Celle deDidier et Roberto fait partie de celles-ci.Depuis ce jour, ils multiplient les concerts etl’on peut se demander si ce n'est pas la scène qui les appelle à se retrouver si souvent. Ils’en dégage un tel plaisir qu’on ne peut pasen être indifférent. Quand la douceur et labeauté solaire de la bossa nova se mélangeaux nuits bleutées des guitares jazz, c’est Rioqui descend dans les caves new yorkaises. Lechant de Sustrac tantôt français tantôt brésilien prend sa place, glissesur lesharmonies, les dissonances et se mélangeavec la guitare de Di Ferdinando pour prendrela forme d’un chorus, rond, électrique, quIrebonditen écho, comme lespas du marcheurqui traine un peudu sable de la mer dans lesrues de minuit. Un soleil qui rencontrerait lalune, c’est peut-êtrecela. Même si l’allégoriesemble déjà vue, un peu trop lyrique, etprésomptueuse, il est une évidence, commecette premièrefois où Roberto et Didier ontjoué ensemble, où l’on se disait — tout sembletellement déjà écrit et pourtant rien n’estaussi vivant.
Celui qui porte depuis toujours et sans concession la musiqueBrésilienne en France, qui a chanté avec Claude Nougaro, PierreBarouh, Chico Buarque... nous délivre un nouvel album empreint de poésie, de douceur, de beauté etd’une harmonie parfaite entre lamusique et les mots. Les premiersarticles qui tombent sont tousunanimes. Le Journal L’Alsace par exemple nous dit : “DidierSustrac montre qu’il est l’un de ceux quiréussissent le mieux lemariage de la musique brésilienne et de la langue française,célébré ici avec une maîtrise, une élégance etune douceurincomparables”.